Elle venait de rentrer, enfin.
Un mois sans sa moitié, l'être qui obnubile toutes vos pensées, celle qui rend vos jours meilleurs...
J'avais pu pendant son absence, avoir plus de temps libre pour m'investir dans ma nouvelle carrière professionnelle, faire quelques sorties mais elle m'avait manqué dès le premier jours.

Je me réveillais à ses côtés, le lendemain de la fête qu'avait donné Victoria pour son retour, et ça s'était plutôt bien passé.
Je la regardais en souriant béatement, cela faisant du bien, et bien plus, que de l'avoir en première chose en se réveillant.

Mon rêve se termina et mes yeux s'ouvrirent peu à peu. J'avais dormis d'un coté du lit n'ayant plus l'habitude de dormir avec quelqu'un. Je sentis un regard soutenu posé sur moi :

- Qu'y a-t-il ? j'ai quelque chose sur le visage ?

-Tant de choses qui m'ont manqué.

Je me rapprochais d'elle et lui murmurait.

-Bien dormis?

- Oui ! Mais j'ai besoin d'une bonne douche ! dis-je me relevant tout de même doucement pour ne pas voir tout noir.

Toujours allongé je mis ma main sur son dos et le caressa du bout des doigts comme si c'était un rêve, une illusion et que j'y croyais toujours pas qu'elle était de retour.

-Ils n'avaient pas de douche là où tu étais?

Je le regardais... rah il était trop mignon :

- Bon Ok.

Je m'assis en tailleur face à lui.

Je souris.
-Victoire!

Alors?

-Ouais je comprends, ça faisais longtemps que vous vous étiez pas retrouvé comme ça.

Je caressais sa main

-Tu as devant toi le nouveau directeur de publication du magazine The Rolling Stones !
En somme, je dirige le journal .

Je lui souris et attendais sa réaction.

-Je n'en ai parlé à personne encore, je voulais que tu sois la première à le savoir, même mon agent n'est pas au courant.
J'y vais régulièrement pour m'y installer, prendre mes habitudes mais rien d'officiel tant que je ne l'aurais pas dis.
Et c'est surtout un poste de responsabilité, de vérification, j'aurais tout le temps à côté pour que tu puisses me prendre.

Je ris doucement et me allait chercher ses lèvres.

Je ris ça dernière phrase pourrait être pris autrement. Il m'embrassa et je lui rendis :

- Je ne suis pas sûre que tu es beaucoup de temps libre enfin si ça te plait je suis pour !

-Je voulais t'en parler avant de donner ma décision finale, mais ils savent que j'ai autre chose à côté et donc que parfois je ne serrais pas au siège du journal, et puis ce boulot se fait tout aussi bien chez sois.

Je me rallongeais la regardant toujours.

Je suis d'accord avec toi, mais je vais pas pour autant me transformer en pom pom girl !

Je ris.